Vous trouverez ci-dessous quelques témoignages d’anciennes et d'anciens diplômés…
ainsi qu’une photo de la cérémonie de remise des diplômes.
Il existe un groupe d'anciennes et d'anciens diplômés qui dispose d'une ligne de diffusion d'annonces.

Avant le Master Sociologie d’enquête : les sciences sociales dans
leur globalité en classes préparatoires, une spécialisation en
sociologie à l’université
Après deux années de classes préparatoires BL, lettres et sciences
sociales, j’ai intégré l’ENS de Cachan pour y effectuer une double
licence en sociologie et histoire. En première année de Master, je me
suis spécialisée en sociologie à Paris IV, université partenaire de
l’ENS. Pendant cette même année, j’ai fait un Erasmus lors duquel j’ai
décidé de poursuivre mes études ailleurs qu’à Paris IV car la famille et
le genre qui étaient mes domaines de recherche de prédilection
n’étaient pas ou seulement très peu enseignés dans cette faculté.
Le master Sociologie d’enquête pour approfondir le champ de la famille en sociologie
Le master Sociologie d’enquête pour approfondir le champ de la famille en sociologie
Et après le Master ?
Une année de césure avant d’entreprendre une thèse
Après avoir obtenu mon master, j’envisageais de mener une thèse mais
je ne voulais pas en entreprendre une immédiatement après obtention de
mon diplôme. Aussi, j’ai décidé de prendre une année de césure pendant
laquelle j’ai effectué un service volontaire Européen (équivalent du
service civique à l’étranger). Dans ce cadre, j’ai été amenée à prendre
en charge des personnes âgées. Cette année de césure m’a permis de
préparer un projet de thèse qui a abouti à un financement de trois ans
par l’INED. Ma thèse que je prépare depuis deux ans à Sciences-po porte
sur les minorités masculines dans des filières d’enseignement supérieur
très féminisées (sage-femme et assistant-e social-e). Elle combine à la
fois sociologie du genre et sociologie de l’éducation.
Avant le Master Sociologie d’enquête, un parcours consacré à la sociologie
Après avoir obtenu mon baccalauréat économique et social, j’ai
préparé une licence en sociologie à l’université d’Evry puis une
première année de master de sociologie à l’Université Paris IV Sorbonne.
Le Master Sociologie d’enquête, un diplôme qui mène aussi bien à la professionnalisation qu’à la recherche
Après une première année de Master à l’Université Paris IV, je me
suis dirigé vers l’université Paris Descartes qui ouvrait sa toute
première promotion du Master Sociologie d’enquête. J’ai choisi cette
formation car l’intitulé même du diplôme « sociologie d’enquête » ainsi
que le contenu des enseignements nous ouvraient les perspectives d’une
sociologie pratique (et pas seulement théorique) en nous formant à
l’enquête qualitative et quantitative. Nous pouvions donc attendre de
cette conception de la sociologie qui combine à la fois théorie et
pratique, des débouchés pouvant mener aussi bien à la
professionnalisation qu’à la recherche […].
Après le Master, un premier emploi de chargé d’études statistiques
Suite à l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé un an à
l’Université Paris Descartes dans les locaux du SOFIP (service
d’orientation). J’ai d’abord occupé un emploi de gestionnaire d’enquête
avant de devenir chargé d’études statistiques. Dans ce cadre, j’ai été
amené à réaliser une enquête sur les conditions d’études et l’insertion
professionnelle des étudiants de l’université. Je m’occupais alors de la
logistique des enquêtes autrement-dit de la mise en ligne des
questionnaires sur LimeSurvey, de la gestion des bases de données au fur
et à mesure des réponses ainsi que du recrutement et de la supervision
d’une petite équipe d’enquêteurs téléphonique […]. Devenu chargé d’étude
entre temps, je me suis occupé de clore l’enquête en « nettoyant » et
« vérifiant l’intégrité des données » de l’enquête afin de les importer
sous des logiciels de traitement statistique (Sphynx et Excel). Par la
suite, j’ai été en charge du traitement des résultats en réalisant une
description statistique assez simple et en les mettant en forme, ce qui a
abouti à la rédaction d’une synthèse.
Et maintenant ? Chargé d’expertise et sociologue du travail
Depuis 2013 je suis salarié au sein d’une société coopération et
participative (SCOP) qui est un cabinet d’expertise agréé par le
Ministère du travail. Ce cabinet réalise des expertises sur demande des
représentants du personnel au Comité d’hygiène, de sécurité et de
conditions de travail (CHSCT). J’ai obtenu un CDI à l’issue d’une
période de un an et demi en CDD. J’ai maintenant le titre de chargé
d’expertise, sociologue du travail. Les missions et les responsabilités
sont multiples et variées allant de l’instruction des demandes
d’expertise jusqu’à la réalisation du produit final (un « rapport
d’expertise » qui est remis aux représentants du personnel et au
prédisent du CHSCT) […] et présentation des résultats.
Le Master Sociologie d’enquête pour donner des pistes de réflexion à une thèse de médecine…
J’ai la particularité d’avoir fait le Master Sociologie d’enquête au
cours de mes études de médecine […] entre ma troisième et ma quatrième
(et dernière) année de spécialisation en psychiatrie. Après avoir fini
le Master, j’ai donc fait ma quatrième année de spécialisation en
psychiatrie où j’ai écrit ma thèse de médecine qui s’est appuyée sur
l’enquête faite lors du M2.
… et pour se familiariser à la recherche qualitative
Je souhaitais également me familiariser avec la recherche qualitative
au cours de mon cursus de médecine, et j’étais attirée par les sciences
humaines et notamment le point de vue de la sociologie sur la santé
mentale, auquel j’ai été sensibilisée lors du DIU Médecine-Humanités de
Paris 5 que j’ai suivi. La deuxième année de ce DIU proposait de suivre
quelques enseignements dans l’ensemble des cours du Press Sorbonne, j’ai
donc choisi d’assister à une UE du l’année de M1 du Master Sociologie
d’enquête, ainsi qu’au TD de méthodes qualitatives de cette même année.
J’ai été enthousiasmée et j’ai demandé à assister à l’année de M2, ce
qui a été accepté par le directeur du master.
Après le Master, un premier emploi d’internet en psychiatrie… loin de la sociologie
Mon emploi était celui d’un interne en psychiatrie, en centre
ambulatoire de consultation de psychiatrie publique, avec des tâches
d’évaluation diagnostique et thérapeutique des patients, et de
coordination des soins. Cependant, cet emploi n’avait rien à voir avec
ma validation du diplôme. Je n’ai pas exercé depuis de travail
impliquant directement mes connaissances acquises dans le diplôme de M2,
notamment en recherche qualitative et/ou quantitative. Depuis novembre
2015 à l’issue de ma dernière année de spécialisation, je suis
psychiatre à temps complet dans un centre ambulatoire de diagnostic et
de traitement des addictions à Lausanne en Suisse.
Avant le Master Sociologie d’enquête, la licence Sciences Humaines et Sociales de l’université
Après avoir passé un baccalauréat Sciences Economiques et Sociales,
spécialité mathématiques, en 2009, je me suis orientée vers la licence
Sciences Humaines et Sociales de l’université Paris Descartes.
Le Master Sociologie d’enquête pour sa formation aux méthodes…
D’après mes souvenirs, ce Master a été créé lorsque j’étais en 2e
année de licence […] Il m’a tout de suite intéressée par son aspect
pragmatique qui offre aux étudiants la possibilité d’approfondir les
méthodologies qualitatives et quantitatives grâce aux nombreuses
enquêtes que nous réalisons au cours de ce cursus.
… et pour se professionnaliser
Ce master offre également la possibilité d’effectuer des stages […]
grâce aux cours qui sont concentrés sur deux jours et demi (ou trois en
fonction des options choisies par les étudiant-e-s). […] Les
étudiant-e-s bénéficient donc de la possibilité de travailler à côté de
leurs études […] afin de commencer à construire leur CV en multipliant
les stages. Il s’agit d’un atout indispensable pour se faire une place
sur le marché du travail dont je me suis saisi. Ainsi, j’ai effectué
quatre stages tout au long de mon Master […]. Ils m’ont permis
d’accumuler une expérience indispensable pour trouver un travail à la
sortie d’un Master 2, de connaître différents environnements et
différents métiers tels que chargé d’études, chargé de mission dans des
services de développement durable, association pour les malades du
cancer, dans l’organisation d’un service à l’Institut Curie etc. J’ai
également pu obtenir des lettres de recommandation pour appuyer mes
futures candidatures.
Après le Master, un emploi très court de chargée de mission à la Mutualité Sociale Agricole…
Suite à l’obtention de mon Master 2 en 2014, j’ai tout de suite
commencé ma recherche active d’emploi. J’ai considéré cette mission
comme un « emploi à plein temps ». Au regard du marché du travail, j’ai
pris conscience qu’il fallait rapidement s’y insérer et être « actif »
afin d’attirer l’œil du recruteur. Aussi, j’ai envoyé de huit à dix
curriculum vitae par jour, ce qui m’a permis d’obtenir, au terme d’un
mois et demi de recherche, un CDD très court de un mois et demi en tant
que chargée de mission à la Caisse Centrale de la Mutualité Sociale. Je
me suis alors occupée du bilan du Budget 2014 de la CCMSA, ainsi que de
quelques enquêtes effectuées avec des médecins du travail concernant la
prévention au travail dans les métiers agricoles.
Et maintenant ? Chargée de mission au développement syndical au sein de la CFE-CGC
Un mois et demi après la fin de ce premier contrat pendant lequel je
n’ai pas cessé de poursuivre mes recherches de travail, j’ai obtenu un
CDI à la CFE-CGC en tant que chargée de mission au développement
syndical. Ce poste est polyvalent. Je réalise des bilans statistiques
sur les différents mandats : prud’hommes, conseillers du salarié, etc.
J’organise également des séminaires et des colloques. Je me charge de
leur construction, de la communication autour de ces événements, je
recherche et contacte avec les conférenciers, les hôtels dans lesquels
sont organisées ces manifestations etc. Plus globalement, je suis en
charge des relations avec les partenaires financiers, politiques, et du
développement syndical de la CFE-CGC au niveau de Paris. Il s’agit, dans
un contexte de déclin du monde syndical, de communiquer, de proposer
des actions et de savoir être force de propositions auprès des élus.
Avant le Master Sociologie d’enquête, des études de mathématiques… puis une « reconversion » en Sciences humaines
J’ai d’abord fait des études de mathématique supérieure et
informatique dans mon pays d’origine avant de décider de me reconvertir
aux Sciences Humaines. En effet, je ne voyais pas du tout mon avenir
professionnel face à un ordinateur en train de programmer […] C’est
ainsi que j’ai recommencé de zéro : licence de sociologie à Paris 8,
puis le Master Sociologie d’enquête à Paris Descartes.
Le Master Sociologie d’enquête pour sa formation théorique et méthodologique solide
L’intitulé et la plaquette de présentation m’ont fait sentir que
contrairement à d’autres Master en sciences humaines, celui-là alliait
un niveau théorique rigoureux aux aspects pratiques et méthodologiques
qui font défaut à beaucoup de jeunes chercheurs. J’ai pu confirmer par
la suite que non seulement l’intitulé du diplôme est « vendeur » dans un
CV mais que les enseignements dispensés ouvrent la porte à la recherche
mais aussi à un éventail de possibilités de métier dans le monde de
l’entreprise.
Pendant le Master, un stage qui débouche sur un CDD puis un CDI de chargé d’études au sein d’une association humanitaire
Avant la fin du Master, j’ai débuté un stage de six mois au sein
d’une association humanitaire. C’est dans ce contexte que j’ai réalisé
une étude sur l’utilité sociale d’un dispositif bénévole qui accueillait
des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. La fin du Master a
ensuite coïncidé avec mon recrutement en CDD avec promesse de passage en
CDI pour un poste créé à la suite de mon stage. Je suis alors devenu
chargé des études, des statistiques, de l’observation et de la
prospective au sujet des actions sociales de cette association. J’y suis
actuellement en CDI et y réalise des études d’utilité sociale. Il
s’agit d’une démarche d’études largement inspirée de la sociologie et de
l’ethnographie mais adaptée aux besoins de l’entreprise. Ainsi, la
durée du terrain est moins importante et nous nous focalisons moins sur
les aspects théoriques que sur l’obtention de résultats pratiques. En ce
qui concerne la réalisation de ces études, je suis au cœur de toutes
les étapes : l’adaptation au cahier des charges du commanditaire, la
construction des outils (guides d’entretien, d’observation,
questionnaires), le terrain, la saisie informatique, les
retranscriptions, l’analyse, la rédaction de rapport et la présentation
des résultats. Mon poste implique également d’autres tâches telles que
le développement des outils de recueil des données (avec programmation
VBA Excel), la création d’infographies pour illustrer des résultats et
le pilotage du projet national pour l’acculturation au « reporting »
dans les structures locales et départementales de l’association. Pour
tout cela, avoir fait un parcours initial d’informaticien est un atout.
Avant le Master Sociologie d’enquête, une formation économique et sociale
Après avoir obtenu un baccalauréat économique et social, j’ai
effectué une licence en Administration Economique et Sociale (AES) à
Paris I.
Le Master Sociologie d’enquête, pour les connaissances sur la société qu’il offre
J’ai choisi ce master pour la possibilité qu’il m’offrait d’affiner
mes connaissances en sociologie afin de mieux comprendre la société qui
nous entoure au quotidien.
Après le Master, un poste de conseillère conjugale et familiale dans une association
Après le Master, je suis devenue conseillère conjugale et familiale
au sein du Mouvement Français pour le Planning Familiale dans le Val de
Marne. Dans ce cadre, j’ai ai été chargée de l’animation de cours
d’éducation à la sexualité pour des groupes scolaires de la quatrième à
la terminale ainsi qu’auprès de foyers d’aide sociale à l’enfance et de
personnes en situation de handicap. Je formais alors les
professionnel-le-s aux thématiques de la contraception, de l’avortement,
de l’éducation à la sexualité et à la prévention des violences sexistes
et sexuelles […]
Et maintenant ? Responsable d’un centre de Planification et d’éducation familiale
Je suis maintenant responsable d’un Centre de Planification et
d’Education Familiale au sein de la Fondation Santé des Etudiants de
France à Paris où j’ai la charge de trois salariées.
Avant le Master sociologie d’enquête, des filières technologiques qui mènent d’abord aux sciences de l’éducation
Après avoir obtenu un baccalauréat Economique et Social, je me suis
orientée vers un DUT carrières sociales option gestion urbaine. J’ai
ensuite effectué une licence puis ma première année et deuxième année de
Master en sciences de l’éducation avant d’intégrer la deuxième année du
Master Sociologie d’enquête.
Le Master Sociologie d’enquête pour son ouverture sur le marché du travail
En fin de M2 sciences de l’éducation, j’avais comme objectif de
commencer une thèse dans le domaine de l’éducation mais je n’ai pas
réussi à obtenir de financement. Ne sachant pas ce que je voulais faire,
j’ai décidé de prendre un an pour réfléchir à mon avenir tout en
restant étudiante. J’ai regardé les Masters à l’université Paris
Descartes où j’étais en sciences de l’éducation et ai finalement choisi
le Master sociologie d’enquête pour son programme et son une ouverture
sur le marché du travail qui me semblait assez importante.
Et après le Master ? Un poste de professeure de Sciences-médico-sociales
Durant le M2 Sociologie d’enquête, j’ai pris le temps de réfléchir et
portée par deux amies de mon ancien master en sciences de l’éducation
qui avaient trouvé un poste de contractuelles en tant que professeures
de sciences médico-sociales, j’ai tenté le concours pour être
professeure dans cette même discipline. De manière très surprenante,
j’ai obtenu le concours et suis devenue professeure pendant le Master.
J’ai donc commencé à travailler à la rentrée suivant la fin du Master.
Stagiaire, lors de ma première année d’enseignement, je dispensais neuf
heures de cours à une classe de première ST2S tandis que je passais neuf
autres heures à l’ESPE (nouvel IUFM) où j’apprenais le métier de
professeur. Depuis lors, je travaille en lycée auprès de jeunes âgées de
16 à 22 ans préparant un baccalauréat technologique ST2 ou un BTS (SP3S
et ESF). Mes cours vont de l’apprentissage de la méthodologie d’enquête
et de projet, à la transmission de connaissances sur les politiques
sociales et de santé (1ères et Terminales ST2S). En BTS, je donne des
cours de psychologie et de sociologie des publics. Je me sers donc des
enseignements du Master sociologie d’enquête au quotidien lors de la
préparation de mes cours.